La base de données issue des réponses obtenues nous a permis d’établir :

• des statistiques de sortie donnant la proportion de femmes, le type de contrat obtenu (CDI ou CDD), la proportion des apprentis qui choisissent de s’insérer immédiatement dans l’entreprise, les salaires intégrant primes et autres avantages.
• Le temps de recherche d’emploi et aussi la proportion des apprentis optant pour une poursuite d’études en précisant la nature de ces dernières.

Pour tous les diplômés sont également précisés la fonction dans l’entreprise, le poste occupé, les secteurs d’activité de leur société, les procédés maîtrisés et les métallurgies utilisées.
Cette base de données, qui sera incrémentée annuellement, constitue une source exceptionnelle d’informations. Elle est aussi naturellement le reflet de l'impact de l'ESFF sur les industriels partenaires de l'Ecole.

Le tableau 1 met en évidence les résultats suivants pour la promotion 2015.

Tableau 1 : population interrogée

Le taux de réponse à l’enquête de 100 %, démontre la forte adhésion des jeunes diplômés pour l’observatoire de l’emploi.
Sur une population de 28 anciens élèves, un premier constat est un taux de féminisation de 7,1% en recul par rapport aux deux promotions précédentes (11,1 %) et relativement faible en comparaison du taux observé sur l’ensemble des Ecoles d’Ingénieurs (environ 25%).

Pour l’évolution des apprentis à la sortie de l’ESFF, nous constatons la répartition suivante:

• 64.3% sont entrés directement dans la vie professionnelle, taux très inférieur aux 77 % de la précédente enquête. 18 apprentis, soit 62% ont reçu une proposition d’embauche de la part de leur société d’apprentissage, ce qui est un bon résultat. 50 % l’ont acceptée.
  Pour cette promotion, les ESFF embauchés l’ont été à 66.7 % en CDI et à 33.3% en CDD.
• 8 apprentis de la promo 2015, soit 28,6 % poursuivent leurs études. Ce qui est sensiblement le double du dernier Observatoire Intermédiaire Annuel, avec :
  - Une préparation de Doctorat en 3 ans à l’Université Laval au CANADA.
  - Une préparation de MBA.
  - Deux masters Lean à L'ENSAM Paris.
  - Une spécialisation à l’Ecole Supérieure de Soudage et de ses Applications (ESSA).
  - Trois élèves suivent un perfectionnement en langues étrangères (Perspective d’obtention du TOEIC).
• 7.1 % sont en recherche d’emploi 5 mois après la sortie de l’ESFF. L’Ecole et l’Amicale sont mobilisées pour aider les 2 anciens élèves concernés dans leur recherche. Une analyse au cas par cas est à réaliser à la suite de cette étude, afin de mieux identifier les causes de cette situation.

Pour cette promotion le pourcentage de 66,4% d’ESFF en production, dont 45.4% en tant qu’ingénieur Méthodes / Industrialisation, est très élevé et en nette hausse par rapport aux promotions 2013/14.

La fonction Recherche et Développement est en hausse avec un pourcentage de 23.5 %.

Le pourcentage (en légère baisse) d’emploi en Qualité/Environnement (11.9%), reste significatif.

Ces résultats restent en parfaite adéquation avec la volonté de l’Ecole de dispenser un enseignement proche des réalités industrielles, répondant aux besoins des entreprises.

Nous avons retenu les CSP conformément à la nomenclature de l’INSEE. Les 18 jeunes recrutés l’ont pratiquement tous été en tant que cadre technique, ce qui correspond bien au niveau d’embauche d’un jeune diplômé.

Les graphiques 4 et 5 ci-après illustrent bien les besoins importants et stables, des secteurs d’activités liés aux transports (63 % au lieu de 56,2 % en 2013/14). Le secteur aéronautique (32 %) dépassant l’automobile (30 %). L’activité automobile bien qu’en baisse et l’aéronautique en plein essor attirent les jeunes ESFF, qui ont la faveur de ces entreprises.

Les domaines de l’énergie (12 %, en baisse), Chimie et Agroalimentaire (6 %), Mécanique et Matériels (7 %) et Services (6 %), ont recruté les jeunes diplômés.

Le graphique 6 ci-dessous confirme très clairement la prépondérance des emplois de nos diplômés à 100% dans les moyennes et grandes entreprises, alors que les entreprises de fonderie et de forge françaises sont composées de 62 % de TPE/ PME et de 38 % de moyennes et grandes entreprises. La tendance déjà relevée sur l’Observatoire Complet 2015 est en nette hausse.

L'utilisation du moulage en sable reste prépondérante (39.3 %) et équivalente à celle relevée en 2013/14 (40%). Cet observatoire montre aussi une augmentation limitée pour le moulage en moule métallique (25 %), et le moulage à modèle perdu (8.3 % toujours essentiellement en cire perdue).

Le forgeage est en nette hausse à 18.1 %, au lieu de 11,6% en 2013/14. Pour la première fois le taux de diplômés s’orientant vers les procédés de forgeage, se rapproche du ratio entre le nombre de forges et de fonderies en France.

Il est intéressant de constater que les emplois avec des activités d’usinage et de soudage sont à un faible niveau pour cette promotion, autour de 1.5 %.

Parmi les différentes métallurgies des pièces moulées et/ou forgées, notons dans cet Observatoire Intermédiaire les évolutions suivantes :

• La prédominance des alliages ferreux, en baisse significative à 38.0 % (dont 14.7 % pour les différents aciers), au lieu de 58,1 % en 2013 / 14.
• Un taux de 37.0 % en hausse sensible pour les alliages à base d'aluminium (au lieu de 22,6 %),
• Un taux de 25.0 % en nette hausse pour les super alliages et alliages au titane, destinés en particulier au secteur aéronautique (contre 13,8% en 2013 / 14).
• Les cuivreux restent à un niveau faible 2.2 %.

Nous observons (Graphique 11) que la hausse régulière des salaires des jeunes diplômés se confirme pour la promotion 2015, avec un différentiel de +2,8 % par rapport à la promotion précédente.

Cette progression est un peu inférieure à la moyenne relevée sur les 6 dernières années (+3,2 %). Elle confirme cependant une bonne évolution par rapport à l’inflation et la volonté des entreprises de bénéficier des compétences des ingénieurs issus de l’ESFF.

Pour la promotion 2015, 5 mois après la sortie de l’Ecole, le temps moyen de recherche d’emploi est actuellement de 1,33 mois.

La baisse du taux d'insertion professionnelle directe à la sortie de l’ESFF mise en évidence par le graphique 13, a pour origine les 2 causes explicitées en page 2 :

• Poursuite d’études 28,6%, ce qui correspond à une volonté de plus en plus affirmée de la part des jeunes diplômés, d’augmenter leurs connaissances et leur potentiel (voir page 2) avant d'entrer dans la vie professionnelle.
• Recherche d’emploi 7.1 % (5 mois après la sortie de l’ESFF).

Sur les 18 jeunes diplômés détenteurs d’un emploi, nous notons un très net ralentissement vis-à-vis des postes occupés à l’étranger : 1 poste au Canada et 1 poste en Inde, soit 11.1 %. Pour mémoire, 7 élèves des promotions 2013 et 2014, soit 20%, avaient opté pour l’étranger.

Rappel : l’exigence vis-à-vis de la maitrise de l’anglais est une valeur ajoutée importante pour les étudiants. Le niveau minimum exigé pour le TOIEC de 750 en 2014 et 770 en 2015, sera relevé à 785 à partir de la promotion 2016.