Nb : par convention nous avons indiqué le sigle ESFF pour les diplômés ESF et ESFF.

Nous avons retenu une fréquence de 3 ans pour réaliser et communiquer sur l’Observatoire Complet. Il concerne les anciens élèves de l’ESFF en activité. Pour des questions pratiques et économiques, nous avons retenu l’envoi et le retour des documents par courrier électronique :

• Comme pour l’observatoire 2015 nous sommes partis d’un questionnaire synthétique, légèrement enrichi et toujours d’utilisation facile.
• Les informations fournies sont strictement confidentielles. Aucun nom d’ancien ESFF et de Société n’est mentionné.

Périmètre de l’étude

L’enquête a été envoyée aux anciens élèves des promotions 1978 à 2017 disposant d’une adresse Internet renseignée dans l’annuaire électronique du site de l’Amicale. Sur une population de 588 anciens élèves en activité contactés, nous avons obtenu 231 réponses, soit 39,3 % de l’effectif contacté. Les statistiques ont été traitées avec 212 réponses : retraités (4), poursuites d’études (6) et changement d’orientation ***(9) n’ont pas été pris en compte.

*** Ces derniers nous ont informé d’un changement d’orientation, sans renseigner le questionnaire.

Rappel : nous avions reçu 213 réponses en 2015 et traité 204 questionnaires validés. Ce troisième Observatoire Complet 2018 conforte l’intérêt des anciens ESFF pour cette enquête tri annuelle.

Sur les 40 promotions contactées, il est remarquable que toutes aient répondu - comme en 2015 - selon les taux de participation indiqués dans le graphique 1

Afin d’avoir un traitement statistique pertinent, les promotions 2000 à 2017 ont été traitées individuellement. Par contre compte tenu du nombre de réponses plus restreint pour les promotions 1978 à 1999 nous avons retenu les regroupements indiqués dans le tableau 2 ci-dessous.

Répartition par fonctions et par postes tenue en entreprise

Le pourcentage de 29,3% d’ESFF en production (incluant la conception, la fabrication, les méthodes) est prépondérant et sensiblement identique à l’Observatoire 2015. Ceci correspond à la vocation de l’Ecole de former des ingénieurs opérationnels.

Nb : afin d’avoir un meilleur éclairage dans cette enquête, une rubrique chef d’atelier a été créée pour les ingénieurs débutants en production (7%)

Nous notons aussi une hausse pour les postes en R&D (27,3 % ald 24,1 %) et stabilité par rapport à 2012 et 2015 pour Qualité/Environnement 10,9 %, de même pour achats/Marketing/Ventes 11 %.

Les postes à fortes responsabilités sont en hausse sensible : Présidences, Directions et Stratégie qui représentent 18,1 % d’anciens élèves (14,3 % lors de l’Observatoire 2015). L’évolution des enseignements de l’ESFF semble être en adéquation avec les attentes des entreprises

Zoom sur les catégories Socio-Professionnelles (CSP).

Nous avons retenu les CSP des anciens élèves, après 5 ans d’activités professionnelles, afin de prendre en compte une orientation de carrière consolidée. La répartition est donc réalisée sur 149 ESFF.

Il est intéressant de signaler la proportion importante de cadres dirigeants et de cadres supérieurs, qui représente 30 % des postes occupés.

Le graphique 6 ci-dessous, illustre les débouchés majoritaires (49,3 % des diplômés, était 48,4 % en 2015) vers les entreprises de fonderie et de forge produisant pour les moyens de transport et logistique. Ce taux est sensiblement identique à l’Observatoires 2015 mais la répartition est un peu différente: automobile 29,4 % (contre 26,4%), aéronautique 13,9 % (contre 15,5 %). Peu d’évolution pour les emplois dans les secteurs : énergie 12,9 %, chimie/agroalimentaire 11 %, mécanique/matériel 6,5 %

Zoom sur la taille des Sociétés

Comme en 2015 cette enquête met en évidence la prépondérance des emplois de nos diplômés dans les moyennes et grandes entreprises (GE et ME) pour 71 %, alors que les entreprises de fonderie et de forge françaises sont composées de 62 % de TPE/ PME et de 38 % de moyennes et grandes entreprises.
Nb : dans le cas de groupe industriel, nous avons retenu le site de travail de l’ingénieur concerné pour
affecter la taille de l’entreprise.

Répartition par procédés de production et par techniques

Cet observatoire confirme que le taux d’anciens ESFF utilisant le moulage en sable reste prépondérant (35,7 % dont 15,4 % en prise chimique) devant le moulage en moule métallique (17,9 %). Viennent ensuite le forgeage (10,5 %) qui devance le moulage à modèle perdu (7,7 %), essentiellement en cire perdue.

• Notons la quasi stabilité des activités d’usinage (7,3 % ald 7,9 %) dans les procédés placés sous la responsabilité des diplômés ESFF.
• De même il faut signaler une stabilité du taux d’emploi hors procédé de fonderie ou de forge (15,6%), ce qui confirme que la formation d’ingénieur de l’ESFF permet une plus grande capacité d’adaptation de nos diplômés.

Nous relèverons dans cet observatoire une stagnation des postes occupés dans des sociétés traitants les différentes métallurgies:

• Une prédominance confirmée des alliages ferreux (48,9 %) sur les alliages légers (26,0 %). Pour les ferreux, la part des aciers, incluant les aciers inoxydables et spéciaux, est de 22,4 %.
• La part des super alliages, pour le secteur aéronautique notamment, reste pratiquement identique à 2015 (8 %).
• Notons aussi 10,6 % d’autres matériaux non métalliques, pratiquement identique à 2015 liés soit à des diplômés ayant évolué hors de nos professions, soit à des emplois commerciaux difficilement classables dans cette rubrique.

Les salaires d'embauche lors du premier emploi (salaire brut avec avantages)

Nous avions observé en 2016 (Graphique 13) une rupture dans la hausse régulière des salaires des jeunes diplômés observée depuis 5 ans. Pour la promotion 2017 le graphique montre une moyenne des salaires d’embauche de 37674 € (incluant les 2 salariés en formation continue), qui retrouvent une évolution pratiquement identique à ce que nous avions entre 2010 et 2015.

Nb : dans les activités de l’AAESFF touchant aux emplois, nous notons que le nombre des offres par les entreprises reste soutenu. Ceci est favorable pour les embauches et le niveau de rémunération des jeunes ingénieurs de nos professions

Temps de recherche d’emploi

Pour la promotion 2017, 6 mois après la sortie de l’Ecole, le temps moyen de recherche d’emploi est de 1,10 mois. Le délai d’embauche est remarquablement faible et en amélioration sensible par rapport aux 2 dernières années (1,33 et 1,44 mois) grâce notamment aux propositions des sociétés d’apprentissage aux jeunes diplômés.

Evolution récente du comportement des jeunes diplômés

Le taux d'insertion professionnelle directe à la sortie de l’ESFF (graphique 15), montre une certaine stabilité depuis 2011. En 2017 le taux d’insertion est de 75%, malgré un nombre important de diplômés poursuivant leurs études : 6 élèves, soit 21,4%. Pour mémoire en 2016 15,8 % en poursuite d’études et 28,6 % en 2015.

Taux de recherche d’emploi 4,8 % (6 mois après la sortie de l’ESFF) représentant un seul diplômé sur 21 pour la promotion 2017.

Dans toute l’étude les salaires indiqués sont des salaires bruts annuels, avantages inclus (Graphique16)

Les quelques salaires (3) ayant un écart supérieur à 2 fois la moyenne de la promotion ou du groupe de promotions, n'ont pas été intégrés dans le calcul des salaires moyens. Leur prise en compte dans les statistiques aurait conduit à des salaires moyens non représentatifs.

Les Promos 2003 et 2004 ont été regroupées compte tenu du cursus étant passé de 2 à 3 ans.

La courbe de tendance observée sur les graphiques 16 et 17 révèle une progression annuelle globalement régulière, malgré l’impact de la crise de 2008.

L’Observatoire Complet 2018 confirme les très bons résultats, avec une excellente évolution des rémunérations pratiquement multipliées par deux après 15 ans (Graphique 17)

Dans cette enquête 11,3 % d’anciens élèves sont en poste à l’étranger, idem à l’Observatoire 2015.

Sur les 4 dernières promotions, la proportion est de 10 % de diplômés travaillant hors de nos frontières.

Sur les 212 anciens élèves retenus dans cette enquête, 24 sont en poste à l’étranger (était 23 lors de la dernière enquête) Répartition : 56 % en Europe (était 47,8%), 28 % en Amérique (était 17,4 %) , 8 % en Asie (était 17,4 %), en Afrique 4 % ((ald 13 % en Afrique et en Océanie 4 % (ald 4,3%). L’exigence vis-à-vis de la maitrise de l’anglais est une valeur ajoutée importante pour les étudiants. Le niveau minimum exigé pour le TOEIC a été relevé à 785 à partir de la promotion 2016.

Evolutions d’anciens élèves hors de nos professions:

Pour les procédés, outre les 9 ingénieurs hors enquête (voir page 1), sur 33 emplois ne pouvant être classés dans les procédés de production retenus pour notre enquête, 8 postes soit 24,2 % correspondent à des procédés hors de la fonderie et de la forge: informatique, industrie du caoutchouc et du plastique, enseignement, etc…

Remarques sur les salaires des fonctions commerciales ou d’affaires

11 % d’anciens ESFF bénéficient de débouchés très intéressants en Achats/Marketing.